L’atelier, ouvert par le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, vise «l’élaboration et la validation du cadre national de référence d’évaluation et de certification professionnelle».
Selon Issa Tchiroma Bakary, il est question de redistribuer et de définir les rôles adossés aux meilleures pratiques de l’heure. «Il apparait nécessaire de mettre en commun l’approche globale la plus appropriée et d’échanger de façon approfondie sur les aspects techniques de fonctionnement des cadres nationaux d’évaluation et de certification professionnelle. De ce fait, les experts qui meubleront les groupes de travaux auront la lourde tâche de mettre sur pied une politique qui permettra de passer d’une formation professionnelle théorique et inadaptée vers une formation professionnelle pratique, qui mise sur le capital humain comme ressource d’un développement fiable et durable», a déclaré le MINEFOP dans des propos relayés par le quotidien Le Messager en kiosque ce 15 janvier 2021.
Pour atteindre l’objectif visé par cette rencontre (validation du cadre national de référence d’évaluation et de certification professionnelle), plusieurs thématiques seront présentées aux participants par les experts. «A la suite de cette phase, les participants produiront des rapports dont la synthèse sera le graal attendu. En outre, quatre thématiques meubleront les travaux en atelier allant du processus d’évaluation des compétences professionnelles et des questions terminologiques, au processus de certification, la sortie des équivalences et des passerelles: pondération et codification des programmes de formation et des apprentissages "une compétence-un code unique"», indique le journal.
Pour Sophie Mbenoun, directeur de la formation et de l’orientation professionnelle au MINEFOP, «le but principal de ces travaux est de voir le cadre national de référence d’évaluation et de certification professionnelle être conçu et validé à l’issu de ces séances en atelier afin de le soumettre pour approbation auprès du Premier ministre, Joseph Dion Ngute. En outre, il s’agit de l’harmonisation institutionnelle par la présence des acteurs et la mise en place et à jour des mécanismes intersectoriels de coordination».