Cameroun – Grand Dialogue National: Sur internet, Patrice Nganang s’en prend violemment au sultan Ibrahim Mbombo Njoya pour son discours lors de la 1ere journée de cette grande concertation nationale

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 01-Oct-2019 - 12h15   11080                      
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Patrice Nganang Patrice Nganang
Pour l’activiste camerounais résidant aux États-Unis, le souverain du peuple Bamoun a attendu très longtemps avant d’émettre les subtiles critiques qu’il a émises ce lundi 30 septembre 2019, vis-à-vis de certains aspects de la gouvernance de Paul Biya

Le Grand dialogue national sans exclusive convoqué par le président de la République, Paul Biya, le 10 septembre dernier s’est ouvert ce lundi 30 septembre au palais des congrès de Yaoundé. Cette première journée de travail a été riche en rebondissements. Mais, l’un des plus mémorables est certainement l’allocution du Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, par ailleurs chef de la délégation permanente du RDPC (Le parti au pouvoir) dans la région de l’Ouest. Dans son discours de circonstance, le souverain a proposé «la révision de la constitution pour limiter le mandat présidentiel, la révision du code électoral, l’accélération de la décentralisation...»

 

Si certains hommes politiques (Cabral Libii, Akere Muna) présents à cette grande concertation nationale ont implicitement salué la prise de parole du sultan, pour d’autres camerounais comme l’universitaire Patrice Nganang, ce dernier n’a fait que servir une fois de plus les intérêts de son «Grand ami» Paul Biya. A en croire cet activiste qui voue une haine viscérale au régime de Biya, les paroles prononcées par Ibrahim Njoya auraient eu plus de valeur, si elles avaient été prononcées il y a quelques années auparavant; notamment, au moment où Paul Biya faisait sauter le verrou de la limitation des mandats . «Toute une vie à servir le tyran. Il a jeté sa dignité aux rats et aux chiens pour applaudir un Bulu. Maintenant que Biya a devant lui 7 ans assurés, années pour lesquelles et écrasé tout le monde, il lui réserve encore quatorze selon le système de non exclusion que tous tyrans ont appliqué, et vient nous dire que celui qui vient après Biya doit avoir deux mandats présidentiels, et que le mandat là doit être patati patata. Quelle université au nom de ton propre grand-père Njoya as-tu construit pour ceux à qui tu veux empêcher de rester aussi longtemps que Biya? Qu’as-tu fais dans ta vie pour donner des leçons à ceux qui vont naître sur comment ils vont gérer la leur? Qu’as-tu fais de bien dans ce pays? Quoi pour vouloir imposer à ceux qui viendront après Biya quoi que ce soit?», a-t-il déclaré

Auteur:
Claude Paul TJEG
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