A cause des divers travaux en cours à Douala dans la Région du Littoral, les affaires des opérateurs économiques installés de ce côté ne sont pas au beau fixe. Ces derniers dénoncent une chute de leurs chiffres d’affaires. A en croire ces derniers, les pertes sont de l’ordre de centaines de millions de FCFA. Dans les colonnes de notre confrère Mutations édition du 26 septembre 2017, Edouard Fochiévé président du Groupe marine marchande (2M) dresse le bilan des pertes enregistrées par son entreprise.

«En tant que société, nous avons perdu en termes de transit et de transport dans la zone de Bonabèri à cause du pont. C’est pour nous, s’il faut évaluer ces pertes, un chiffre d’affaire de l’ordre de 60 à 70 millions FCFA par an rien que pour ces aspects. Donc, en trois ans, c’est presque 300 millions FCFA que nous perdons du fait de ces travaux», déclare celui qui est aussi l’ancien président du Syndicat des industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM).

Les opérateurs économiques font remarquer que de tous ces travaux, ceux qui mettent vraiment en mal leurs affaires sont ceux réalisés dans les pénétrantes Est et Ouest de la ville. Sans oublier les travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri. Abraham propriétaire de camions en activité sur le corridor Douala-Djamena, Douala-Bangui indique que son chiffre d’affaire a chuté de 50%. Pour les opérateurs plaignants, le problème pourrait être résolu s’il y avait des routes secondaires ou même des voies secondaires, et si la réalisation des ouvrages pouvait être accélérée. Pour eux une organisation du transport urbain pourrait également contribuer à arranger la situation.