Cameroun – griefs: Pr Messanga Nyamnding: « Les gens du MRC nous font peur comme les « Ndjoundjou Kalaba »

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 13-Nov-2019 - 20h49   11672                      
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Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding Facebook
Le chaud partisan du président Paul Biya a décrit sur Equinoxe télévision le parti de Maurice Kamto comme une formation politique qui affectionne la violence et veut imposer la domination d’une ethnie.

C’est un Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding un peu craintif que les habitués du programme Droit de réponse (Equinoxe télévision) ont retrouvé le 10 novembre 2019. L’universitaire fervent supporter du président Paul Biya a dit la peur que lui inspirerait à lui et à ses camarades du RDPC au pouvoir le MRC de Maurice Kamto. Le membre du comité central a accusé le parti de l’opposition de faux et de brutalités.

« Si les marches du MRC sont interdites c’est parce que ce parti a montré qu’il était de mauvaise foi. Ils se sont autoproclamés vainqueur de l’élection présidentielle. Et vous savez que ce même parti a fait ce qu’on appelle en droit une propagation de fausses nouvelles. Ils ont même dit, parce qu’ils nous font peur, ils sont violents. Je vous assure qu’ils sont violents. Nous avons vu la casse des ambassades. Nous avons vu leurs partisans uriner sur le portrait du chef de l’Etat. On les a vus les uns et les autres dire qu’ils vont marcher. Et puis ils avaient une chanson-là pendant la campagne qui était assez dure. Je vous avoue que quand je suis sur un plateau avec un représentant du MRC sincèrement j’ai peur. Parce qu’ils sont très violents », affirme l’enseignant de l’IRIC.

Messanga Nyamnding soutient aussi que le MRC a l’intention d’imposer la domination d’une tribu sur le reste de la population camerounaise. Il en veut pour preuve l’intervention de son président lors du contentieux électoral de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. « Quand vous avez vu comme je vous dis qu’ils nous font peur comme les Ndjoundjou Kalaba, je me souviens lorsque le président du MRC au Conseil constitutionnel a dit « je m’appelle Kamto, je suis né à Bafoussam. Il dit « oh Bafoussam, je suis Bamiléké ». C’était un communautarisme extrémisme, c’était de l’ethno hégémonisme. Ça nous a aussi fait peur. On a eu peur que ces personnes entretiennent et secouent une fibre tribale qui n’a pas lieu d’être », assure Messanga Nyamnding.

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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