L’épidémie de grippe aviaire n’a pas encore touché la Région du Littoral. Mais les autorités veulent rester vigilantes en gardant la Région sous surveillance. Une importante concertation s’est tenue dans ce sens à Douala le 28 juillet 2016.

La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le lendemain, renseigne que «près de 1000 participants y étaient présents. Vétérinaires, infirmiers vétérinaires, éleveurs, producteurs, commerçants étaient autour de la même table que le Gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le Délégué régional de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales, Dr René Saleu, le Directeur du développement des productions et des industries animales, Dr Ndongo Casimir, les Maires d’Arrondissements et tous les autres cadres administratifs qui interviennent dans le secteur».

Il en ressort que les mesures d’urgence ne seront pas levées et que les aviculteurs doivent désormais se munir d’un carnet de trois pages, condition sine qua non pour vendre le poulet dans la Région.  «Il faut connaître nos élevages. Les éleveurs ont l’obligation de prendre ce carnet aux délégués régionaux. Il s’agit d’un carnet qui fait office du certificat sanitaire signé de l’autorité. Ce carnet permet de savoir si ce qui se vend et se mange est bien. À chacune de vos ventes, on le contrôlera», a expliqué Dr Ndongo en présentant le document.

Outre cette mesure, «la mise en place des dispositifs à l’entrée des fermes, le déplacement des volailles et des produits des élevages agricoles d’un coin à un autre du Littoral (est soumis au certificat dûment signé ou à un laissez-passer). Nous allons également, à chaque déplacement de la volaille, mettre un agent de l’État dans le véhicule de transport qui va s’assurer que l’itinéraire a été respecté», a indiqué Dr Saleu.