« Pendant une année, il y a eu quelques incompréhensions dues à ma disqualification de la compétition pour l’élection a l’ACNOA où l’organe incompétente du reste a amplifié sa décision en disant que j’étais suspendu de toutes mes fonctions olympiques africaines, ce qui n’était pas juste » Le président du Comité nationale olympique et sportif du Cameroun explique ainsi, pourquoi le ministre des sports et lui se regardaient en chien de faïence.

 

Le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOOSC) et le ministre des sports et de l’éducation physique (MINSEP) ont fumé le calumet de la paix hier lundi 18 juin 2018 à Yaoundé lors d’une audience que le membre du gouvernement a accordé à son cabinet au président Hamad Kalkaba Malboum.

Les deux personnalités se sont brouillées suite à des désaccords sur plusieurs sujets : la crise à la fédération camerounaise de football, la gestion du CNOSC entre autres. La suspension de Kalkaba Malkoum l’année dernière par le bureau de l’ACNOA de toutes les activités dans le cadre du mouvement olympique sur le continent africain, tombe comme du pain bénit pour le ministre des sports et de l’éducation physique.

Pierre Ismaël Bidoung en profit pour mettre en quarantaine le président du CNOSC. Par exemple, Kalkaba Malboum n’est pas officiellement invité à la dernière finale de la Coupe du Cameroun de football, évènement présidé au stade Ahmadou Ahidjo par le Chef de l’Etat qui marque la clôture annuelle des compétitions sportives de toutes les fédérations sportives nationales.  

Déniant toute légitimité à Kalkaba Malboum, le ministre des sports et de l’éducation physique avait adressé une correspondance au gouverneur de la Région de l’Ouest pour dénigrer les Dixiades 2018 que le CNOSC présidé par Kalkaba Malboum, projette d’organiser à Bafoussam, la capitale régionale.  

De l’eau est passée sous les ponts et puis, subitement un matin, la presse est informée d’une rencontre de réconciliation entre Kalkaba Malboum et Bidoung Mkpwatt.

« Pendant une année, il y a eu quelques incompréhensions dues à ma disqualification de la compétition pour l’élection a l’ACNOA où l’organe incompétente du reste a amplifié sa décision en disant que j’étais suspendu de toutes mes fonctions olympiques africaines, ce qui n’était pas juste. Le ministre a voulu observer cette situation en se demandant si j’avais la légitimité ou pas, d’être traité comme le président de la commission nationale olympique. Je peux le comprendre mais, aujourd’hui que tout est clair, le ministre a souhaité que nous puissions tourner la page. Le moment est venu de pouvoir utiliser les valeurs olympiques fondamentales, c’est à dire la tolérance, la compréhension mutuelle, le dialogue qui vont éloigner les malentendus » a déclaré kalkaba Malboum à l’issue de sa rencontre avec le parton des sports.

Les deux personnalités regardent désormais dans la même direction.