Le nouvel immeuble siège du Groupement des femmes d’affaires du Cameroun (GFAC), a été inauguré le 15 septembre 2020. Occasion pour le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III, qui présidait la cérémonie, et les femmes d’affaires présentes de saluer la mémoire de la fondatrice du GFAC, Françoise Foning, décédée le 23 janvier 2015.

«Je voudrais ici saluer la présidente du GFAC qui ne s’est pas économisée pour la réalisation de ce projet qu’elle a hérité de sa dynamique prédécesseur, l’Honorable Françoise Foning, de regrettée mémoire. Je saisis la présente occasion pour saluer la mémoire de cette militante infatigable et rappeler son engagement fervent à promouvoir l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation de la femme. Qu’elle repose en paix, en sachant que son héritage a été fructifié», dira, dans  son discours, le ministre Achille Bassilekin III.

Des propos qui «ont soulevé des cris, des youyous et applaudissements à tout rompre de tous le public qui assistait à la cérémonie», rapporte le quotidien Le Jour dans son édition du 18 septembre 2020.

Une mémoire également honorée par la fille de la défunte, Sandrine Foning épouse Abessolo Monefong, très active au sein du GFAC. «La présidente du GFAC madame la Sénatrice Ntube Ndjock, a bien voulu mettre toute son énergie pour que l’on ait ce résultat aujourd’hui. Nous n’allons pas oublier celle qui a eu la vision, de réunir autour d’un même idéal toutes les femmes du Cameroun, de toutes les régions, pour mettre ensemble leurs énergies, leurs compétences pour le développement de ce beau pays. Je voudrais aussi louer vraiment la persévérance de toutes les femmes depuis la création et qui ont bien voulu accepter de suivre la fondatrice madame Françoise Foning et ensuite notre présidente pour la continuité et surtout pour le bien-être des femmes chefs d’entreprises du Cameroun».

Pour le journal, Françoise Foning aura eu le mérite d’inoculer, à travers la création du GFAC, les germes des affaires à beaucoup femmes camerounaises. Elles ne l’oublieront jamais.