Selon les explications de Ilissa Mana, délégué régional du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINDHU) du Nord, «l’opération consiste à institutionnaliser les activités de propreté, d’hygiène et de salubrité».
Après le lancement officiel de cette opération, il revient désormais aux préfets «de fixer au niveau de chaque département les règles et les modalités du concours préalablement établies pour que les communes participent à cette compétition en organisant des activités y relatives. Les critères étant de sensibiliser et mobiliser les acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie, promouvoir et pérenniser les initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité, renforcer la participation collective des acteurs dans l’entretien et de la préservation des espaces urbains», précise le quotidien Le Messager édition du 3 mars 2021.
L’évaluation se fera suivant les critères relatifs au cadre de vie, à l’environnement urbain, l’implication des parties prenantes. «Nous allons travailler avec les 3 communes d’arrondissement dans une solidarité agissante pour faire de Garoua une ville de référence en sensibilisant la population qui est notre arme efficace et nourrir l’espoir de remporter ce prix», confie Asmahou Abdou, Ière adjointe au maire de la ville de Garoua, dans les colonnes du journal.
Le concours régional «Nord, villes propres» est ouvert à toutes les communes en vue de sélectionner celle qui va représenter la région au plan national. Les résultats attendus intègrent l’entretien des voies, la pratique des bonnes initiatives et les pratiques locales en matière d’hygiène et de salubrité. «Il importe de rafraichir les immeubles, d’embellir les carrefours, peindre des trottoirs et des terre-pleins, de renforcer l’éclairage public. Le curage des drains, caniveaux, le nettoyage des grands axes et points publics», renseigne Le Messager.