Ces Camerounais rêvaient d'un horizon meilleur loin de leurs terres. Ils s'étaient engagés dans la clandestinité à atteindre "la terre promise", en ignorant sans doute que le chemin serait parsemé d'embûches. L'aventure s'est éternisée pour certains, qui se sont en outre, retrouvés dans l'impasse à cause de la pandémie de Coronavirus, et la fermeture des frontières de part et d'autre.

Ceux là ont accepté, las de ne pouvoir réaliser leur objectif, de rebrousser chemin. Ils sont 124, qui ont souscris au retour volontaire qui leur a été proposé par l'Union Européenne (UE). Ils ont regagné le pays le mercredi 1er juillet 2020, par l'aéroport international de Douala (Littoral).

Sur place, ils se sont conformés aux formalités d'usage, qui s'imposent désormais aux personnes en provenance de l'étranger, à travers des tests au COVID-19. Tous ont été testés négatifs au départ de Niamey, la capitale du Niger. Cette opération s'inscrit dans le cadre d'un projet de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), financé par l'Union Européenne. 

D'après l'une, depuis le démarrage de ce projet en juin 2017, plus de 4000 jeunes retournés au Cameroun ont été pris en charge, et 41%(1700 personnes) d'entre eux ont effectivement reçu des appuis européens pour démarrer une activité génératrice de revenus ou pour faire une formation professionnelle.