Cameroun - Impact du coronavirus: Les visiteurs passent de 500 par semaine à 100 au jardin Bois Sainte-Anastasie (Yaoundé)

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 15-Apr-2021 - 13h00   2162                      
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Bois Sainte Anastasie archives
Cette baisse violente des visites fait chuter les recettes de ce jardin situé en plein cœur de Yaoundé.

La pandémie du coronavirus qui ménace le monde en ce moment n’a pas épargné le jardin Bois Sainte-Anastasie. Dans ce jardin, où le ticket d’entrée coûte 100 FCFA pour les simples visiteurs et de 2 000 FCFA pour ceux qui vont faire des photos dans cet espace avec leurs téléphones portables, la crise sanitaire qui frappe le Cameroun en ce moment a divisé le nombre de visiteurs hebdomadaire par cinq.

Interrogé par le reporter du quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 15 avril 2021, le gestionnaire du Bois Sainte-Anastasie, Joël Siméon Ndi, indique que le nombre de visiteurs est passé de 500 à 100 par semaine.

«Dans l’enceinte de ce site, on voit un groupe de professionnels de la photographie qui offrent leurs services aux clients désireux de garder des souvenir. D’autres visiteurs préfèrent prendre des images avec leur propre téléphone. A ceux-là, il est demandé de payer la somme de 2000 FCFA», décrit le journal.

Un photographe trouvé sur place explique leurs peines dans les colonnes du quotidien: «nous payons les impôts pour pouvoir exercer sur ce site. Mais depuis l’avènement de la pandémie du coronavirus, nous sommes presque au chômage», relève le journal.

Joël Siméon Ndi explique que le Bois Sainte-Anastasie est aussi ouvert à des évènements d’ordre personnel et communautaire. Il faut par exemple payer 300 000 FCFA pour un mariage. «Malheureusement, depuis le mois de mars 2020 avec l’avènement du Covid-19 nous ne recevons plus d’évènement sur le site», se plaint-t-il.

Les mêmes plaintes sont retrouvées au niveau du restaurant de ce jardin. «Malgré la baisse des prix du buffet qui est passé de 8000 FCFA ou 12000 FCFA à 6500 FCFA, les clients ne courent pas. Pour la tenancière du restaurant, l’heure est à la valorisation des mets camerounais afin de donner une identité culinaire aux aliments locaux», peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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