Cameroun - Incompréhension: Une famille recherche la dépouille de leur proche depuis 16 ans

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 26-Jun-2017 - 15h18   8307                      
2
Hôpital Jamot à Yaoundé Archives
Le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital Jamot de Yaoundé en 2001. La famille déclare ne pas reconnaître la dépouille qui leur est présentée à l’hôpital, comme étant celle du défunt Etienne Alo’o Mve.

La famille du dénommé Etienne Alo’o Mve décédé en 2001 n’a pas jusqu’à ce jour organisé le deuil de ce dernier. La cause est qu’elle dit depuis ce temps n’être pas rentrée en possession de la dépouille de leur proche déposée à l’époque de son décès, à la morgue de l’hôpital Jamot de Yaoundé. Pourtant le quotidien Le Jour dans son édition du 23 juin 2017 rapporte que sur l’antenne radio du poste national de la Cameroon radio and television (Crtv), il a été lu le jeudi 22 juin 2017 un communiqué au biais duquel le Directeur de l’hôpital Jamot de Yaoundé, invite les proches d’Etienne Alo’o Mve à venir retirer son corps.

Seulement le même communiqué avait déjà été lu quelques semaines avant. Dans ledit communiqué le Directeur de l’hôpital invitait déjà la famille à venir récupérer le corps de leur proche. Sauf que s’étant rendu à l’hôpital, la famille d’Etienne ne reconnaît pas la dépouille qui leur est présentée comme étant celle de ce dernier. «Il n’est pas question de retirer de la morgue un corps qui n’est pas le sien», souligne le quotidien. Celui-ci précise que ce n’est pas la première incompréhension entre la famille d’Etienne Alo’o Mve et l’hôpital. «Par le passé celle-ci avait déjà repoussé un corps qu’elle disait ne pas reconnaitre», écrit-il.

Ce qui fait qu’aujourd’hui le récent communiqué du Directeur de l’hôpital Jamot de Yaoundé, vient faire renaître des cendres une affaire qui pour le quotidien, se trouve être parmi «les plus scabreuses de la chronique des faits divers au Cameroun». L’affaire apprend-on des colonnes du journal est ponctuée d’une foison de procès.         

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique