Cameroun - Infrastructures: Le Ministre des Travaux Publics Nganou Djoumessi signe une convention avec le Chantier Naval pour la construction et la réhabilitation des bacs

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Aug-2016 - 13h15   51473                      
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Un bac pour la traversée d'un fleuve CIN
La cérémonie s’est passée hier à Yaoundé. Le Chantier Naval et Industriel du Cameroun y a été représenté par Forgwei Mbeng Alfred, son Directeur Général.

Le Ministère des Travaux publics (MINTP) est désormais lié au Chantier Naval et Industriel du Cameroun (CNIC). Le 23 août dernier, dans son département ministériel, Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à la signature d’une convention avec Forgwei Mbeng Alfred, le Directeur Général de la CNIC.

Ladite convention porte sur la construction et la réhabilitation de certains bacs du Cameroun. Le DG de la CNIC a indiqué au terme de la cérémonie que «maintenant que l’entreprise qu’il dirige est en partenariat avec le MINTP et que la convention existe déjà, il sera question de mobiliser une équipe de technicien qui, en collaboration avec l’équipe technique du MINTP, va se charger de faire un inventaire des bacs à réhabiliter. Mais aussi cet inventaire devra identifier les zones qui ont besoin de construction desdits bacs».

Il faut préciser que par la lettre N°B70/d-1/SG/PM du 23 novembre 2013, Philemon Yang, le Premier Ministre (PM), avait instruit le MINTP à créer un Comité interministériel chargé de l’audit des bacs sur l’ensemble du territoire national. À la suite de la lettre ci-dessus mentionnée, par décision N°000055/D/MINTP du 10 mars 2014, un Comité avait été créé sous la présidence du Secrétaire Général du MINTP. Sa mission principale était donc de faire l’audit de tous les bacs du pays afin des ressortir des propositions concrètes sur les problèmes rencontrés en vue de mettre en place une politique Gouvernementale claire en la matière de gestion des bacs.

En complément d’information, il faut noter qu’aujourd’hui le Cameroun dispose de 32 bacs. 22 appartiennent à l’État et 10 aux entreprises privées, et notamment les sociétés forestières ou agricoles. De façon conjointe l’Etat ou les privés sont ceux qui exploitent et gère ces bacs.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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