L’autoroute Yaoundé-Nsimalen est encore loin de refléter l’esthétisme, la solidité et toute la beauté que laissent présager son illustration et sa représentation sur la maquette élaborée au début du chantier par les responsables de sa réalisation. Comme nombre de projets structurants au Cameroun, la construction de cette route qui va desservir l’unique aéroport de la capitale politique du pays avance, mais à un rythme très peu satisfaisant.
Du moins si l’on s’en tient aux derniers échos de la visite de Célestine Ketcha Courtès, la ministre de l’Habitat et du Développement urbain sur ce chantier névralgique. La semaine dernière, le membre du gouvernement a décrié de vive voix la lenteur observée dans la conduite des travaux. Une situation qui est surtout la conséquence de la non libération des emprises. Lui a-t-on dit.
Toutefois, cette dernière peut se réjouir du fait que le bitume recouvre désormais la quasi-totalité du linéaire de cette infrastructure routière, notamment la section rase campagne