Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) lancent la construction d’une usine de mortiers secs sur son site à Bonaberi, Douala. La première pierre de l’infrastructure a été posée le 16 avril 2021 par le directeur général de Cimencam, Benoît Galichet. La construction de cette usine, explique-t-il, cadre avec les ambitions du cimentier qui veut être leader en matériaux de construction au Cameroun en développant des solutions et des produits innovants.

«En faisant un peu de prospective, on s’est rendu compte qu’il y a un marché intéressant du mortier estimé à 400.000 tonnes par an. Cimencam a décidé de répondre aux attentes de sa clientèle», révèle Benoît Galichet. D’après les explications d’Elvis Tokoh, chef dudit projet, le mortier sec est un mélange de sable, ciment et adjuvants dans les proportions bien définies. Il a pour rôle de solidariser les éléments entre eux, d’assurer la stabilité de l’ouvrage, de combler les interstices des blocs de construction. Le mortier de ciment peut être utilisé pour la réalisation de maçonnerie de blocs de béton, d’enduits traditionnels intérieurs ou extérieurs, de chape, de joints de maçonnerie.

Dans le cadre de ce projet, Cimencam produira trois familles de mortiers secs: le mortier colle (basique, moyen et premium), communément appelé «ciment colle»; le mortier de maçonnerie et revêtement (maçonnerie courante, crépissage, finition et décoration), et le mortier technique (mortier d’étanchéité). Mais le cimentier projette de produire une quarantaine de mortiers d’ici trois ans, et ambitionne de conquérir ce marché jugé promoteur. Le délai prévisionnel de la construction de cette nouvelle usine est de sept mois et le coût de son investissement est estimé à 1,2 milliard de FCFA. Sa capacité de production annuelle est estimée à 50.000 tonnes.