Cameroun - Insécurité à l’école: Les élèves défient tous les systèmes de contrôle des responsables d’établissements et entrent avec des poignards et de la drogue au sein des établissement

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Jan-2020 - 18h39   5241                      
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Élèves voyous Cameroon Tribune
Cela, alors qu'ils sont contrôlés au portail le matin et parfois il y a des fouilles inopinées dans les salles de classe.

Le quotidien national Cameroon Tribune en kiosque ce jour rapporte que l’école est devenue une zone rouge. Un milieu où la sécurité n’existe que dans des livres. Les élèves se règlent des comptent entre eux, ils règlent les comptent à leurs enseignants. Les cas les plus patents remontent d’il y a quelques jours seulement.

«Au lycée classique de Nkolbisson, en ce jour noir du 14 janvier 2020, Brice Bisse Ngosso, 17 ans a attaqué et provoqué la mort de son enseignant de Mathématiques, Maurice Njomi Tchakounté, 26 ans, à l’arme blanche… Au bilingue d’Obala, un élève a sectionné le doigt de son camarade à l’aide d’une machette au cours d’une dispute», note le quotidien.

Des temoignages qui démontrent suffisament le dégré de violence dans les établissements. Pour limiter cette montée en puissance de la violence dans les établissements par les élèves, certains établissements mettent en place un système de fouille au portail le matin et des contrôles inopinés dans les salles de classes en longueur de journée.

Malgré toutes ces batteries de mesures, des élèves trouvent de nouvelles méthodes pour faire entrer les objets défendus au sein du campus: «certains élèvent dissimulent les objets défendus dans les établissements. Et en tant qu’enseignant, nous n’avons pas le droit de toucher l’élève n’importe comment au risque d’être accusé de perversité… Dernièrement, on a constaté que les élèves dissimulaient des couteaux et de la drogue dans les parpaings qu’ils avaient réussi à démonter du mur de leur salle de classe… D’autres ont même créé des poches secondaires dans leurs sacs pour dissimuler ces objets dangereux et autres drogues», a confié un responsable d’établissement au reporter de Cameroon Tribune.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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