Deux jours après, c’est-à-dire le lundi 18 mars 2019, les marques de l’effraction étaient encore visibles. Trois bureaux du bloc administratif sont sens dessus-dessous. Les portes gardent les marques de brutalité des malfrats, tout comme les documents éparpillés dans les bureaux de la caissière, du conseiller administratif et du vice-principal.

Selon le quotidien Cameroon Tribune qui révèle cette information dans son édition du 21 mars 2019, «le cambriolage aurait été perpétré aux environs de trois heures samedi matin, alors qu’une forte pluie s’abattait sur la ville».

D’après le témoignage de Jean-Claude Eko, vigile de cet établissement, «dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les trois vigiles du collège étaient chacun à son poste, quatre jeunes hommes se sont introduits par les stades du collège. Ils ont séquestré le premier garde après l’avoir menacé avec des pistolets, lui demandant de leur montrer la position des autres. Il s’est exécuté. Les bandits ont aussi molesté les deux autres gardiens, lié leurs jambes et mains, les gardant assis à même le sol sous la pluie battante et la bouche bâillonnée. L’un des malfrats tenait les vigiles en respect. Au même moment, les trois autres brigands réalisaient leur forfait dans les bureaux», raconte-t-il.

Au delà des dégâts matériels considérables le principal du collège, Père Georges Lissome affirme avoir perdu plus d’un million de FCFA emportés dans le bureau de la caissière. «Cette somme représente le don d’un bienfaiteur pour la scolarité des élèves démunis du collège», assure le Père Georges Lissome.

«Des collaborateurs déclarent avoir perdu leur propre argent lors du cambriolage. Soit près d’un million de FCFA. En plus de cet argent, deux ordinateurs portables ont été emportés, ainsi que des disques durs et des tablettes», ajoute Gaetan Yangben Mouzong, le responsable de l’administration et des ressources humaines du collège.