C’est une alerte qui risque d’inquiéter les agriculteurs aux mois de septembre, octobre et novembre 2021. C’est qui ressort de l’atelier de relecture et de validation du 16e bulletin saisonnier des prévisions des paramètres climatiques des trois prochains mois, tenu le 1^er septembre 2021 à Mbalmayo, dans le département du Nyong-et-So’o (Centre). Les bulletins saisonniers des cinq zones agro-écologiques rendus publics par l’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC), prédisent de fortes précipitations qui risquent avoir de graves conséquences sur les cultures.

D’après l’ONACC, la situation variera selon les zones écologiques de notre pays. « Les conditions climatiques qui vont prévaloir sur notre territoire pendant les trois prochains mois sont dictées par les températures de surfaces de l’océan pacifique qui sont négatives », a déclaré à la CRTV, la radio publique, Joseph Armathé Amougou, directeur général de l’ONACC. L’atelier de Mbalmayo, a-t-on appris, avait pour buts de présenter ces paramètres climatiques, d’évaluer la meilleure façon de rendre ces informations accessibles au public et particulièrement aux agriculteurs.

« Le fait qu’il y aura des arrêts des périodes de non pluie, ceci joue très négativement sur la santé végétale des cultures. Nous avons un risque important de déficit de production alimentaire qui peut s’annoncer dans la région de l’Est, du Nord et dans la région soudano-sahélienne. Pour la région du Centre, on va remarquer aussi que certaines plantes pérennes, telles que le cacaoyer, auront des productions qui vont être très difficiles », s’inquiète le directeur général de l’ONACC.

Pour aider les cultivateurs à faire face à ces impacts, l’ONACC a dressé un calendrier agricole pour la campagne 2021. Il permet aux agriculteurs d’avoir une meilleure planification de leurs activités afin de s’ajuster aux perturbations climatiques et d’optimiser leurs rendements.