Les prix de certains aliments de grande consommation importés notamment le riz, devraient connaître une hausse dès le début de l’année 2020. Selon le quotidien Le Jour édition du 4 décembre 2019, «cette augmentation conjoncturelle est dictée par la hausse des taxes sur ces produits. Une mesure envisagée par le gouvernement dans l’optique de booster la production locale».

Le journal rappelle que  l’une de ces mesures, préconisées lors de la troisième édition du Cameroon Investment Forum (CIF 2019) tenu à Douala du 27 au 29 novembre 2019, «prévoit la création d’un fonds spécifique de développement des céréales au Cameroun à travers un prélèvement de 100F par kilogramme de riz importé».

Les acteurs présents à  cette rencontre économique ont rappelé l’urgence «d’envisager des mesures de protection de l’espace économique national en vue de soutenir la production locale de ces trois spéculations (maïs, riz et poisson), revisiter les mesures d’incitation aux investissements dans la production du riz et du poisson et envisager des mesures de soutien des acteurs locaux face aux importations».

D’après notre confrère, à moins que les recommandations finissent dans les tiroirs, «obligation devra être faite à tout importateur de riz à créer des exploitations de riz, sans quoi il ne lui sera pas délivré de permis d’importation».

«Le gouvernement doit définir les modalités d’exploitation agricole, structurer les petits producteurs en coopératives pour faciliter leur accès aux financements, remettre en place les fonds de garantie et d’accompagnement aux Pme, engager le repositionnement stratégique des banques de développement, encourager les Pme camerounaises à aller à la conquête des marchés financiers ainsi que leur mutualisation…», peut-on lire.