Jean-Bruno Tagne est de ceux qui ne voulaient plus voir Clarence à la tête de l’équipe nationale de football fanion du Cameroun avant son limogeage survenu l'après-midi du 16 juillet 2019. Le journaliste a exprimé son opinion au sujet de l’avenir du technicien néerlandais au cours de l’interview qu’il a accordée à Radio Balafon le matin du 15 juillet 2019. Jean-Bruno Tagne a pour une fois dérogé à ses principes. « En général, j’ai toujours été de ceux qui pensent qu’il ne faut pas une trop grande instabilité sur le banc de touche des Lions indomptables. C’est-à-dire que chaque fois quand on recrute les entraîneurs on les vire immédiatement après ce la créée une instabilité sur le banc de touche qui n’est pas de nature à pouvoir garantir quelque chose de sérieux pour l’avenir de cette équipe nationale. Mais je vais être différent cette fois. Je vais être très clair : il faut le virer », a-t-il déclaré.

Jean-Bruno Tagne a appelé au limogeage de Clarence Seedorf pour plusieurs raisons. « Il faut le virer parce que ce monsieur, au regard  de toutes les révélations qu’on a eues au sein de cette équipe nationale ne me semble pas avoir de personnalité ni l’indépendance nécessaire qui lui permettrait de manager cette équipe-là. le problème n’est peut-être pas son talent individuel, mais le problème   c’est qu’il est esclave des lobbies qui l’ont emmené à la tête de cette équipe nationale et qui peuvent lui  dire de sélectionner tel joueur, d’aligner tel et tel joueur, de ne pas faire joueur un élément essentiel soi disant parce qu’il ne lui aurait pas serré la pince à la veille d’un match. Le tout premier chef du service des sports du quotidien Le Jour y va de sa petite anecdote pour illustrer une des choses que l’on reprocherait à l’ancien champion d’Europe de football. « Au Brésil, il y a des joueurs qui refusaient de serrer la main à Samuel Eto’o parce qu’ils estimaient que luis errer la main  avant un match c’était chercher,  comme on dit chez nous, « la malchance ». C’est écrit noir sur blanc et je ne tiens pas ça des ragots de quartier. Non je les tiens d’un rapport confidentiel quia été adressé au gouvernement après  cette Coupe du Monde. Il y avait n certain nombre de joueurs Aboubakar Vincent, Salli Edgar, j’en oublie... qui refusaient de lui serrer la main avant un match », rapporte Jean-Bruno Tagne.