Cameroun - Joseph Antoine Bell sur les infrastructures de la CAN 2019: «Quand ont parle de stades préfabriqués, il y a des gens qui pensent qu’i s’agit de moins bien fabriqués»

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Aug-2017 - 15h59   16077                      
28
Joseph Antoine Bell Capture d'écran
Invité de la réunion hebdomadaire de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun, branche du Littoral le vendredi 18 août 2017, l’ancien lion indomptable a réitéré son soutien à l'organisation de la CAN 2019 au Cameroun. Il est convaincu que le Cameroun sera prêt  avant cette échéance continentale de 2019.

Pour être sûr de tenir les délais,  les stades d’Olembe et de Japoma en cours de construction pour abriter les rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 seront faits en matériaux  préfabriqués. Un choix qui fait craindre pour la qualité de ces infrastructures. Pour Joseph Antoine Bell, ces inquiétudes ne se justifient pas. « En matière des travaux publics, je sais que quand vous parlez de préfabriqués, il y a des gens qui pensent qu’il s’agit de moins bien fabriqués. Je voudrais dire non, pas du tout, ce ne sont pas des éléments de moindre qualité. Il faudrait que vous sachiez que même ici sur place, le pont du Wouri… Le préfabriqué c’est simplement le truck qu’on n’a pas fabriqué sur place », explique celui qui dit maitriser « un peu » ce domaine d’activité. « C’est que vous avez un mur de bêton armé, vous venez et vous posez vos fers directement à l’endroit du mur, le ferrailleur va faire le ferraillage et vous venez, vous faites le coffrage et vous déversez votre bêton. Maintenant vous avez quelque chose comme le pont qui se fait en morceau, cela veut dire que quand vous aurez fait cela ici, vous allez patienter que ça durcisse avant de décoffrer et remettre la partie suivante... » Ajoute le président de Bandjoun FC.

 Invité vendredi soir pour un échange avec les membres de l’association des Journalistes du Cameroun, branche du Littoral dans un restaurant de la ville de Douala, le champion d’Afrique 1984 n’a pas caché son optimisme quant à la possibilité pour le Cameroun d’être prêt avant la CAN 2019. S’il semble reconnaitre qu’il reste beaucoup à faire au niveau de la mise sur pied des infrastructures nécessaires à l'organisation de cette compétition,  l’ancien portier des Lions Indomptables assure que son pays  a encore tout le temps de se rattraper. « La chance que les pessimistes oublient de souligner c’est que la CAN va se jouer en juin et non plus en janvier. Il ne suffit pas de dire que rien n’est fait mais ce qui est faisable avant le début de la compétition… » Indique-t-il. Bell ajoute même que « le Cameroun aurait été prêt en janvier ». Il trouve  les dispositions du nouveau cahier des charges plutôt favorables pour le Cameroun étant donné qu’on passe désormais de  cinq stades d’entrainement à 2 par site.

Sur le soutien « surprenant » qu’il apporte aux autorités camerounaises par rapport à l’organisation de cet évènement continental, l’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille s’est également voulu clair. « Critiquer n’est pas seulement dire du mal. C’est analyser ce qu’il y a. Ceux qui avaient par exemple dit que le Cameroun ne réussira pas l’organisation de la CAN féminine ne sont pas revenus s’excuser », répond-il. Jojo regrette au passage le pessimisme véhiculé selon lui par la presse camerounaise et sur lequel Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football (CAF) s’est appuyé récemment pour déclarer  que le Cameroun n’a encore aucun site prêt pour la compétition. Il se réjouit néanmoins qu’au lieu de créer une guerre comme beaucoup le redoutaient entre le Cameroun et la CAF, les propos du président de l'instance faitière du football continental ont plutôt suscité une « mutualisation des forces ».

Auteur:
Wiliam TCHANGO
 @t_b_d
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique