Le temps du démenti. Joshua Osih a répondu aux accusations de proximité avec le pouvoir portées contre lui. C’était au cours de l’émission de Canal 2 International «L’invité de la semaine» édition du  20 février 2021. «Il y a une image qu’on essaie de me coller. Je n’ai aucune activité liée à qui que ce soit au pouvoir. Je n’ai jamais eu un marché public comme pratiquement tous les autres dans l’opposition. Je n’ai jamais bénéficié d’un avantage quelconque venant du pouvoir», a réagi le 1^er vice-président du Social Democratic Front (SDF), avant de rappeler que ses activités ont commencé dans le secteur privé bien avant l’arrivée du multipartisme au Cameroun.

Le député de l’opposition se définit comme «quelqu’un qui reste dans la légalité et qui est républicain». Il jure qu’il ne va jamais se retrouver dans l’illégalité parce que pas d’accord avec ce que fait le pouvoir de Yaoundé. Il pense que certains mélangent tout et assure que lui fait la distinction entre le Cameroun et Biya ou avec le RDPC. Il dit respecter Paul Biya qui, d’après lui, a gagné les élections avec un mauvais Code électoral. «Il faut que les gens comprennent que je fais partie de ceux de l’opposition qui ne veulent pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Je veux un Cameroun debout, fort, puissant. Consolider le peu que nous avons déjà et construire dessus», ajoute-t-il, déclarant se refuser à tout «négationnisme».  

Joshua Osih promet de continuer à défendre le pays, d’en dire du bien à l’étranger sans que cela soit une caution à Paul Biya et à son régime. Il s’en prend à certains leaders de l’opposition accusés d’être passé de l’autre côté de l’échiquier politique pour des raisons égoïstes. «Celui qui ne soutient pas les Lions Indomptables et qui aime le football parce que monsieur Biya est président ne peut pas et ne pourra jamais diriger ce pays. Il ne pourra pas parce qu’il faut un amour profond de son pays pour pouvoir le servir. Il y a beaucoup trop de gens qui sont dans l’opposition parce qu’ils sont aigris, parce qu’ils se vengent par rapport à une situation. Et c’est l’une des raisons pour laquelle l’opposition n’est pas arrivée au pouvoir pendant si longtemps», croit l’homme d’affaires, qui crie en même temps au complot et dénonce des actes d’hostilité contre sa personne.

«Il est important de noter qu’il n’y a que quand votre manguier porte de très beaux fruits qu’on vient lancer des pierres dessus, que le voisinage essaie d’entrer dans votre jardin, etc. S’il y avait des choses qu’on pouvait me reprocher, on l’aurait déjà fait. C’est parce qu’on a fait le tour du monde et on n’a rien trouvé qu’on s’arc-boute maintenant sur le fait que je suis député. Je suis député parce qu’un parti politique a décidé d’aller aux élections et que j’ai pu avoir un résultat qui me permet d’être député», tente de justifier Joshua Osih.