D’après nos confrères du magazine Jeune Afrique en kiosque du 20 au 25 janvier 2020, ladite proposition de loi vise à faire connaitre en droit français les avis du Groupe de travail de l’ONU (Jusque-là consultatifs) sur la détention arbitraire. En clair, ce texte vise à offrir aux victimes de détention arbitraire à l’étranger, une protection en France et une réparation facilitée à travers un mécanisme de soutien
Elaboré de concert avec le béninois Roland Adjovi, vice-président du Groupe de travail de l’ONU, la proposition de loi sus-indiquée s’inspire d’après le magazine fondé par Bechir Ben Yahmed, du parcours de Michel Thierry Atangana, un ingénieur franco-camerounais qui a été emprisonné durant 17 ans au Cameroun pour une affaire de détournement de fonds publics et qui depuis sa libération le 24 février 2014, se bat pour obtenir une indemnisation complète de la part du gouvernement camerounais. Thierry Atangana avait indiqué dans plusieurs entretiens que la France a longtemps nié sa nationalité française, et qu’il a fallu attendre 15 ans avant qu’un responsable français ne lui rende visite, grâce à l’aide de Bruno Gain l’ambassadeur français au Cameroun de l’époque.