Ils sont exposés au Parc des Princes de Bali à Douala et à l’Hôtel de ville de Yaoundé. Pendant une semaine, les 80.000 livres seront vendus à 2500 FCFA l’unité. Il s’agit notamment des recueils de plusieurs domaines (médecine, économie, mathématiques, droit, etc.), dont 26.000 bouquins neufs (éditions 2019 et 2020) et 15 000 ouvrages destinés à la jeunesse (maternelle et primaire).
Pour la 14e édition de la Foire humanitaire du livre, 80.000 ouvrages ont été ramenés par l’association « École sous l’arbre humanitaire » basée en France. Pour Charles-Aurélien N’Tolla, président du conseil de ladite association, le défi majeur, au delà du coût des ouvrages (600 millions de FCFA), est de « faciliter l’accès à la connaissance aux Camerounais ».
Cette opération annuelle ayant bénéficié à sept régions sur les dix que compte le Cameroun, a permis à plusieurs grandes écoles du pays d’enrichir leurs bibliothèques se réjouit Charles N’Tolla. Pour cette édition, il avoue avoir bénéficié d’une trentaine de bénévoles. Mais les défis restent majeurs.
Notamment des difficultés relatives à la compréhension, au bien-fondé et à l’appropriation du concept par des administrateurs et citoyens. Mais aussi le manque d’accompagnement des pouvoirs publics qui pour remédier à la cherté et la rareté du livre et permettre son accès facile aux populations. Pour Aurélien N’Tolla, l’on « doit pouvoir amener la connaissance à ceux qui en ont besoin mais qui n’ont pas les moyens d’y accéder».