L’Agence des normes et de la qualité (ANOR) tient une session de formation et de sensibilisation des «Bayam-sellam» sur la sécurité sanitaire des aliments depuis le 26 octobre 2021 à Yaoundé. Dans son soucis de veiller au respect de l’hygiène sanitaire et des bonnes pratiques en matière de vente des produits alimentaires, l’ANOR s’est accordée avec l’association des Bayam-Sellam (ASBY) pour tenir cette formation.

C’est dans une sorte de salle de classe aménagée pour la circonstance que des experts et revendeuses vont s’entretenir pendant trois jours. Conscient de ce que la chaîne alimentaire qui va de la fourche à la fourchette implique différents acteurs dont les «bayam-sellam»; l’ANOR va rappeler à ces revendeuses que «leur responsabilité sur la sécurité sanitaire des aliments mis à la disposition des consommateurs est élevée», rapporte le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 27 octobre 2021.

D’après le journal, face à plusieurs difficultés telles que les intempéries, les pertes post-récolte et le manque d’infrastructures commerciales: «ces revendeuses se livrent parfois à l’usage des produits chimiques pour conserver où accélérer le murissement des produits agricoles ainsi qu’à la vente des aliments à même le sol. Toutes choses de nature à impacter leur santé tout comme celle des consommateurs».

Pour l’expert en sécurité sanitaire des aliments, Jean Martin Etoundi, «des enseignements seront dispensés sur les bonnes pratiques d’hygiène, la responsabilité des acteurs dans la production et la distribution des aliments et les dangers chimiques de l’alimentation. Un accent sera mis sur l’emballage et l’étiquetage des denrées alimentaires ainsi que la procédure de contrôle qualité des produits», lit-on.

A travers cette formation, «l’ANOR s’engage à l’élaboration et à la mise à disposition des normes d’hygiène applicables dans ce secteur d’activité, à l’accompagnement des revendeuses à l’implémentation et à l’application des normes», précise le reporter.

Nanties de ces connaissances enfin, «les responsables de l’ASBY devront prendre des mesures nécessaires pour que les outils donnés soient mis en application», indique Jean Martin Etoundi.

Wilfried ONDOA