Vendredi 15 décembre  2017, la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) a tenu son dernier conseil d’administration de l’année qui s’achève. Entre autres points à l’ordre du jour celui de l’examen et du vote du budget de l’exercice 2018. Présidé par Gilbert Tsimi Evouna, délégué du Gouvernement auprès de la CUY, il ressort de ce conseil que le budget alloué pour cette commune est de 22 milliards et 600 millions de FCFA, contre 21 milliards 820 millions au titre de l’exercice de 2017. Soit une augmentation de 872 millions de FCFA en valeur absolue et 3,9% en valeur relative.

Au cours de cette rencontre à laquelle ont pris part de nombreux conseillers municipaux de la ville de Yaoundé, il a été indiqué que 3 milliards 665 millions de FCFA seront consacrés de manière spécifique aux dépenses liées à l’embellissement ville à l’approche de la CAN 2019, notamment en ce qui concerne l’entretien routier. Dans cette même enveloppe sont également prévus, l’aménagement des jardins publics, des espaces verts, l’éclairage publics, mais également l’aménagement et l’achèvement de plusieurs marchés de la cité capitale. « Nous avons pour objectifs de rendre la ville propre, attrayante, étant donné que le pays est appelé à accueillir des milliers de touristes, avant, pendant et après ce rendez-vous sportif. Nous avons déjà commencé certains travaux comme vous avez pu le remarquer dans les artères de la ville et nous entendons bien les mener à bout », souligne le patron de la CUY.

Autre point qui aura délié les langues au cours de ce conseil, celui de l’insalubrité de la ville et l’occasion pour Tsimi Evouna d’éclairer la lanterne des conseillers concernant Hygiène et Salubrité (HYSACAM), en charge de la collecte des ordures ménagères. « Nous avons prolongé le contrat d’HYSACAM jusqu’en fin mars en attendant de voir ce que vont donner les appels d’offres lancés dans le domaine de la collecte des ordures ménagères, suite à l’incompétence d’HYSACAM », ponctue le délégué du Gouvernement.

Par ailleurs, dans son rapport, la commission des Affaires sociales a décrié le comportement des agents de la CY, familièrement appelés « Awara », généralement accusés de violence sur les commerçants. Ladite commission suggère que ces agents subissent une formation dont le but serait de leur permettre de mieux cerner les contours et les limites de leur travail.