Cameroun: Le Gouvernement offre 150 millions de FCFA aux jeunes porteurs de projets de la région de l’Adamaoua

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Apr-2018 - 12h03   5647                      
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Ville de Ngaoundéré Archives
Issus des différents secteurs d’activités, notamment l’agropastoral, l’artisanat, le commerce, la transformation et autres filières, ils sont au total 110 à bénéficier de cette dotation qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet secteur informel pour la relance de l’économie au Cameroun (P.SINREC), placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, dans le cadre du Plan triennal «Spécial Jeunes».

Pour Iya Ibrahima, le maire de la commune de Nyambaka, qui a abrité la cérémonie de remise de ce don, «l’appui apporté par le projet P.SINREC vient à point nommé pour lancer les jeunes dans leurs activités. Ce qui va les rendre responsables et courageux. Car, ils éprouvent d’énormes problèmes d’emplois et s’exposent à la drogue, à l’oisiveté, au banditisme».

«C’est une grande opportunité à saisir et à gérer avec plus d’efficacité pour ces jeunes porteurs de projets productifs valorisant les innovations», dira, pour sa part, Soule Alim, inspecteur général des services régionaux qui représentait le gouverneur de la région de l’Adamaoua à ladite cérémonie.

Les bénéficiaires s’investissent dans les productions agropastorales conditionnées et prêtes à la commercialisation en passant par la transformation de divers produits. Chaque jeune recevra entre 1.000.000 de FCFA et 1.500.000 FCFA. Notons que cet appui est accordé sous forme de crédit. Le gouvernement camerounais et les partenaires au développement qui l’accompagne dans ce projet veulent ainsi donner aux jeunes camerounais les moyens d’accroître leurs revenus.

Selon une étude publiée en novembre 2011 par l’Institut national de la statistique (INS), l’on dénombre plus de 2,5 millions d’unités de production informelles (UPI) sur le territoire camerounais, dont près de la moitié (49,5%) en milieu rural et 33,3% dans les villes de Yaoundé et de Douala, les deux capitales du pays.

Dans le même temps, souligne la même étude, la structure de ces unités de production par secteurs d’activité révèle que 34,1% d’entre elles exercent dans l’industrie, 33,6% dans le commerce et 32,2% dans les services. Selon un rapport du FMI publié en 2017, le secteur informel au Cameroun contribue entre 20 et 30% à la formation du PIB du pays.

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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