Ils sont une vingtaine de participants venus du Ghana, Gabon, RDC, du Nigeria et du Cameroun. Ils ont participé du 2 au 6 décembre dernier, au séminaire de formation sur l’utilisation des radios traceurs et le système de contrôle nucléonique pour réduire les coûts de dragage dans les ports. Le Port autonome de Douala (Pad) a été choisi comme lieu d’expérimentation et de démonstration de la technologie de radio traceur et du système de contrôle nucléonique.
Il s’agit d’un fruit de la coopération entre le Pad et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). « Cette nouvelle technologie va aider les ports ou les barrages à mieux gérer le système de sédiments et à réduire les coûts de leur dragage », explique Moussa Bakoura, coordonnateur du projet formation. Pendant cinq jours, les participants ont reçu des cours théoriques et pratiques pour viabiliser les espaces portuaires des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest soumis au même problème de dragage que le Pad.
Cette formation, de l’avis du formateur, va permettre aux participants de mesurer la concentration des sédiments en suspension dans les cours d’eau et rivières, d’appliquer la nouvelle méthode mais aussi la densité des sédiments. Rappelons qu’actuellement, le coût du dragage du Pad s’élève à un peu plus de 9 milliards de FCFA pour permettre aux grands navires d’accoster. Il pourrait être rabaissé d’ici peu à 4 milliards de FCFA.