Cameroun: Le richissime homme d’affaires Fotso Victor traîne l’une de ses épouses en justice, qu’il accuse de lui avoir «volé» le titre foncier d’un terrain

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 16-Jan-2018 - 12h50   27006                      
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Fotso Victor Archives
Cette dernière a muté en son nom et ceux de ses enfants, un terrain du patrimoine de l’un des plus riches commerçants de la région de l’Ouest.

Le 9 janvier 2018, le Tribunal Administratif (TA) du Centre, a fait droit au recours de Fotso Victor, en annulation de la mutation du titre foncier n°1770/Mfoundi, réalisé en 2013 par la conservation foncière du Mfoundi, au profit de Julienne Djuiga, l’une des épouses du plaignant, et de ses quatre enfants.

En effet, le milliardaire avait saisi la Chambre administrative de la Cour suprême pour se plaindre de son épouse, qui lui aurait volé un lopin de terre d’une superficie de 2543m2, situé à Nkolo II, un quartier situé à Yaoundé. D’après l’hebdomadaire Kalara du lundi 15 janvier 2018, c’est en 2010 que Fotso Victor constate la disparition du titre foncier en question. Et c'est en notifiant deux ans plus tard une ordonnance du Tribunal de Première instance qu’il va apprendre que le fameux titre foncier a fait l’objet d’une mutation au profit de son épouse Julienne Djuiga et de leurs quatre enfants. Bien mieux, à sa grande surprise, Fotso Victor aoorend que c'est lui-meêm qui aurait "donné" à son épouse et leurs enfants la parcelle de terrain en question. Cette transaction est consignée dans les registres de Me Etienne Gérad Kack Kack, notaire. L’homme d’affaires qui ne va pas se reconnaitre dans une quelconque donation, va donc en déduire que la parcelle mutée par acte notarié a été frauduleusement sorti de son patrimoine.

Par la suite, indique l’hebdomadaire, ladite donation contestée sera annulée, surtout que la certificat d’urbanisme versé lors de cette transaction date de plus de deux ans, loin des six mois exigés par la loi. Aussi, l’avocat de Victor Fotso va souligner que tous les registres nécessaires pour l’établissement d’un certificat de propriété sont toujours au ministère des Domaines, mais appartiendraient bel et bien au plaignant. Après plus d’une heure de huis-clos, le tribunal a prononcé l’annulation de la mutation du titre foncier.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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