Cameroun: Les élections dans les fédérations sportives jusqu’en juin !

Par Brice MBEZE | Cameroon Tribune
- 25-Feb-2013 - 08h30   50614                      
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C’est ce qui ressort de la réunion de crise tenue jeudi et vendredi derniers au Minsep. Le processus électoral toujours suspendu dans certaines fédérations. Cameroon Tribune fait le point.
C’est ce qui ressort de la réunion de crise tenue jeudi et vendredi derniers au Minsep. Le processus électoral toujours suspendu dans certaines fédérations. Cameroon Tribune fait le point. Sur le processus électoral 17 fédérations sportives civiles nationales sont suspendues pour la non-fonctionnalité et l’inexistence des ligues régionales des sports civils. Des comités techniques pour accompagner ces associations dans leur réforme seront créés par le Minsep dans les prochains jours. Les fédérations sportives qui ne sont pas concernées par ces suspensions peuvent tenir leurs assemblées générales mais à condition d’abord d’arrimer leurs textes à la norme. Toutefois, elles devraient au préalable communiquer à la tutelle l’ordre du jour, le calendrier et la composition du corps électoral. Elles ont dix jours pour compléter leurs dossiers. Pour les fédérations non citées dans le communiqué, elles ont jusqu’au 23 mars 2013 pour organiser leurs assemblées générales électives. Sur l’utilisation des subventions C’est la grande surprise de ces travaux. La plupart des présidents de fédérations soupçonnés d’indélicatesse dans la gestion des subventions reçoivent le feu vert du contrôleur financier du Minsep. Les rapports financiers de la Fédération camerounaise d’athlétisme, de la Fécaboxe, de la Fécacyclisme, de la Fécarugby, entre autres, passent comme des lettres à la poste. Cependant, les dirigeants de ces associations pourraient être rattrapés par d’autres affaires pendantes à l’Inspection générale des services. La gestion du basket-ball, du lawn tennis, du tennis de table, du judo, du taekwondo est conforme aux normes édictées par le Minsep. Sur la situation de la Ligue de volley-ball du Centre Cette « affaire » n’est pas mentionnée dans le communiqué de presse. Mais, elle a été bel et bien traitée par la réunion de vendredi dernier animée par le secrétaire général du Minsep et ouverte aux délégués régionaux des Sports et de l’Education physique. L’élection querellée de Marcel Amoko comme président de la Ligue régionale du Centre a été homologuée. La plainte du bureau sortant de la Fécavolley qui contestait cette élection au motif qu’elle n’était pas conforme aux textes de la fédération n’a pas connu une suite favorable. En filigrane, il faut lire une bataille feutrée entre Louis Majoré Timba, président sortant, candidat à sa propre succession et Serge Abouem, premier vice-président à qui l’on prête également des intentions de candidature à la Fécavolley. Par ailleurs, les élections au cricket, au karaté, au kobudo-kendo, au nanbudo et à la natation sont sur la voie d’être homologuées. Njelé, Mendouga, Mbous visés par une enquête François Njelé, Bertrand Magloire Mendouga, Jonas Kemadjou et Jacques Sébastien Mbous sont visés dans l’enquête ouverte au Minsep. Concernant François Njelé, le Minsep veut faire la lumière sur la gestion de 35 millions débloqués pour organiser le transbordement entre Ngaoundéré et Bafoussam lors de la dernière édition du Tour du Cameroun. A Bertrand Magloire Mendouga de la Fecaboxe, le Minsep demande les comptes d’un stage qui aurait dû être organisé à Cuba. Les boxeurs s’étaient retrouvés dans un pays du golfe persique. Une cinquantaine de millions sont en jeu. A Jacques Sébastien Mbous, il est reproché de n’avoir pas payé les polices d’assurances des deux dernières éditions de l’Ascension du Mont Cameroun. Le paiement au rabais des primes de certains officiels techniques est également avancé. Le nom de Jonas Kemadjou (danses sportives) pourrait aussi se greffer à cette liste. Les griefs retenus contre Kemadjou ne sont pas encore connues. La partie n’est pas gagnée pour ces quatre dirigeants qui pourraient être disqualifiés de la course. Les résultats de l’enquête confiée à Abena Appolonie, Inspectrice générale des services au Minsep, sont attendus.




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