Il n’y aura pas de baisse de salaires à la compagnie aérienne nationale Camair-Co. C’est l’hebdomadaire Camerpress édition numéro 33 de ce 25 juillet 2017 qui l’annonce. Le journal indique que c’est le directeur général Ernest Dikoum qui l’a réitéré le jeudi 20 juillet 2017 au cours du vol inaugural de Camair-Co à Bamenda. «Il n’y aura pas de baisse de salaires. Nous allons plutôt procéder à la suppression des avantages, qui ne sont pas mérités», a-t-il expliqué. Selon Camerpress «le patron de la compagnie aérienne nationale a aussi précisé que le plan de redressement est en cours avec comme priorité, la satisfaction de la desserte nationale. D’ailleurs, après Bamenda, il a annoncé une nouvelle destination: Bertoua. Avec l'ouverture de la ligne Bamenda, le nombre de villes camerounaises desservies par la compagnie aérienne nationale s'élève à sept. Yaoundé, Douala, Ngaoundéré, Garoua, Maroua, Bafoussam et Bamenda».

Ernest Dikoum contredit ainsi une information qui circulait depuis plusieurs semaines et faisant état d’une baisse des salaires des travailleurs de la compagnie aérienne.

A l’occasion de l’inauguration des vols sur Bamenda où les avions de Camair-Co atterriront trois fois par semaine, le ministre des transports Edgar Alain Mebe Ngo’o s’est insurgé contre les retards qu’accusent de nombreux vols. Ceux-ci ne décollent à l’heure que dans 69% des cas. Ce qui fait un ratio de presque 1 avion sur 2 qui prend les airs en retard. C’est arrivé le jour même de l’inauguration des vols à destination de Bamenda. «D’ailleurs, l’un des avions du vol inaugural parti de Yaoundé pour Bamenda a enregistré une heure et 30 minutes de retard. Prévu partir à 10h30, il a décollé à 12h. Entre temps, les passagers ont dû être invités à rejoindre la salle d’embarquement parce que l’avion aurait eu «un surplus de carburant. Ce qui est à l’origine de quelques fuites», avait explique le commandant de bord».