Sur les deux matches 

Nous, on pense qu’on a fait deux matches assez corrects. Nous avons eu beaucoup de nouveaux joueurs, de jeunes joueurs qui découvraient la sélection. Je sais que dans chaque match, il y a des points positifs et des points négatifs, mais de là à dire qu’il n’y a que du négatif qui en ressort, je dis non. L’état d’esprit y était, on avait un bon groupe qui communiquait bien sur le terrain. Je pense que si on se met à en discuter, on peut passer toute la soirée ici.

Sur son rôle en tant que capitaine

Le rôle de capitaine, c’est un rôle qui m’a été proposé par l’entraineur et que j’ai accepté. Je pense qu’aujourd’hui, si on réussit à avoir ces victoires, c’est parce qu’il y a un groupe qui m’écoute. Je suis le plus ancien actuellement, quand je prends la parole, je suis écouté, ça se traduit sur le terrain. Il n’y a pas de magie, je n’ai rien inventé, j’ai juste joué mon rôle d’ancien, comme je l’ai souvent fait, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Le mérite revient aux joueurs, à l’ensemble de l’équipe.

Sur l’état d’esprit au sein du groupe

Le secret derrière ce succès, c’est qu’on avait un groupe qui avait de l’envie, une équipe qui était mobilisée, qui était ensemble. Malgré le fait que le Gabon soit revenu au score, on a continué à jouer, à mettre en place ce que l’entraineur nous a demandé. Je pense que, comme le coach l’a dit, on n’a pas beaucoup été inquiété par l’équipe du Gabon. Juste sur ce coup de pied arrêté (qui amène le but, NDLR). Mais sinon, on a eu quand même deux ou trois occasions de marquer un but de plus. Je crois qu’aujourd’hui, il ne faut pas seulement retenir le résultat, mais également le contenu et l’envie, que les uns et les autres ont démontrés pour pouvoir arracher cette victoire.

Sur les choix du coach

Nous sommes des joueurs. Quand on vient, on ne choisit pas avec qui on va jouer. Si on se retrouve sur le terrain, c’est l’entraineur qui fait des choix. Peu importe qui est là, on doit jouer avec lui. Il y a une chose qu’il faut que tout le monde sache, c’est que c’est l’esprit d’équipe qui doit prédominer. Peu importe qui est sur le terrain, il faut que chacun montre qu’il a envie que l’équipe gagne. On se fout des états d’âme. Ça ne sert à rien d’avoir des états d’âme. Aujourd’hui, c’est le maillot, c’est le vert-rouge-jaune qu’on défend, donc, on doit aller vers cette direction-là. Si on ne va pas dans cette direction, je crois qu’on fait fausse route. Et je pense qu’au sortir de ce stage qu’on vient de faire là, c’est cet état d’esprit que tout le monde a montré. Que ce soit ceux qui étaient sur le terrain que ceux qui n’étaient pas là. Oui, forcément peut-être, la liste changera avec les anciens qui vont revenir, mais je sais que quand ils reviendront, ils reviendront aussi avec cet état d’esprit.

Sur la différence entre les deux matches

On a fait deux performances assez différentes. Je pense qu’aujourd’hui, il y avait pas mal de nouveaux, il y a eu des anciens qui ont eu une permission du coach et n’étaient pas là. Mais cela ne nous a pas empêchés de faire un bon match. Mais après, cette équipe du Gabon est nettement meilleure que celle de la Gambie. Au moins, je dis, il fallait gagner ce match, il fallait faire un résultat positif, il ne fallait pas perdre. On a su ne pas le perdre. C’est vrai qu’on a pris un but sur un coup de pied arrêté, mais si vous me permettez de me répéter, je dis simplement qu’il y a eu un bon état d’esprit. Il y a eu cette envie de remporter ce match, cette envie de ne pas perdre, la comparaison, elle est un peu difficile à faire.