A peine installé sur son fauteuil de nouveau patron de la commune d’arrondissement d’Edéa 1^er, Bertrand Missinga, le nouveau maire choisi de réduire l’effectif de sa commune, afin de diminuer la dépense de la fonction publique locale et résoudre d’autres problèmes que sa commune rencontre.

«La lutte contre l’insalubrité dans la ville constitue un chantier de taille pour le maire et ses collaborateurs. Si l’action d’HYSACAM est déjà visible et appréciée des populations, il n’en demeure pas moins que certains quartiers plongés dans les broussailles affichent des allures de semi-campagne. L’autre défi à ne pas négliger est celui de l’éclairage public, qui fait cruellement défaut à la ville-lumière. La zone rurale n’est pas mieux lotie. Elle qui fait face à une panoplie de problèmes et dont les regards et espoirs sont tournés vers le nouvel exécutif communal. L’accès à l’eau potable, l’électrification, l’ouverture des pistes agricoles, le renforcement du système éducatif forment autant d’attentes…», rapporte le quotidien bilingue nationa,l Cameroon Tribune, paru le 1^er avril 2020.

A son avis, les 30 villages et quartiers de son arrondissement n’ont pas besoin de cette pléthore d’hommes à la mairie pour fonctionner. «A priori, les effectifs que nous trouvons ici ne sont pas tout à fait corrects. Il doit en avoir un peu trop, compte tenu de la taille de la commune…», a confié Bertrand Missinga au journal.

Aussi, le maire et son équipe devront-ils s’activer à multiplier les revenus propres de la commune, notamment les impôts et taxes. Une action qui devrait constituer un supplément significatif au budget de la décentralisation, qu’offre l’Etat aux communes.