Cette organisation non gouvernementale internationale de défense des droits de l’homme, estime que la détention des membres du MRC est une violation des droits et libertés parce qu’ils sont emprisonnés pour leurs opinions politiques.
«Des centaines de membres et militants du principal parti d’opposition, le MRC, demeurent en détention jusqu’à aujourd’hui pour des raisons purement politiques depuis septembre, quand ils ont été interpellés pendant des marches pacifiques. Parmi eux d’ailleurs, certains avaient été battus, maltraités lors de leur arrestation et pendant leur détention. Donc, il faut que les autorités camerounaises autorisent la libération de ces personnes qui sont détenues de manière arbitraire » a expliqué lors d’une interview à RFI, Ilaria Allegrozzi, chercheuse à Human Rights Watch.
« Il faut mettre fin à la répression de l’opposition et de la dissidence. En même temps, je pense qu’il est important qu’il y ait des organisations et des institutions africaines, régionales, qui ne restent pas silencieuses face à l’escalade de répression au Cameroun. Et puis, c’est exiger des autorités camerounaises qu’elles respectent leurs obligations en matière des droits de l’homme » a-t-elle conclu.