Cameroun: l'ONU "encourage" à poursuivre les "mesures de confiance"

Par Agence France Presse | AFP
Nations unies - 06-Oct-2019 - 14h08   3591                      
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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres lors d'une session de l'Assemblée générale de l'ONU, le 24 septem AFP/Archives/Don Emmert
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, "encourage" le Cameroun "à continuer à adopter davantage de mesures de confiance et de réconciliation", dans un communiqué publié après la

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, "encourage" le Cameroun "à continuer à adopter davantage de mesures de confiance et de réconciliation", dans un communiqué publié après la libération samedi du principal opposant dans le pays, Maurice Kamto.

En se félicitant de cette décision du président Paul Biya, ainsi que de la remise en liberté de 102 membres de son parti Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Antonio Guterres indique avoir aussi pris "note de la libération de 333 prisonniers détenus en relation avec la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest".

Le leader de l'oppositon camerounaise, Maurice Kamto, salue ses partisans après sa libération, le 5 octobre 2019 à Ya (c) AFP/STRINGER

"Le secrétaire général se félicite également de la tenue du dialogue national" et pousse à ce qu'il bénéficie d'un "suivi effectif", précise son communiqué en rappelant que les Nations unies restent disponibles pour aider les autorités et le peuple camerounais à cet égard.

Maurice Kamto, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2018, a été libéré samedi à Yaoundé après neuf mois de prison. Il avait été arrêté fin janvier avec des centaines de ses partisans à la suite de manifestations pacifiques organisées pour protester contre les résultats de la présidentielle.

Le Cameroun, pays perçu pendant des années comme un relatif havre de paix en Afrique centrale, est confronté aujourd'hui à de multiples crises. Le nord du pays est sous la menace du groupe jihadiste nigérian Boko Haram. Dans deux régions au nord-ouest et sud-ouest peuplées principalement par la minorité anglophone, des combats et exactions entre groupes armés indépendantistes et militaires ont fait depuis deux ans environ 3.000 morts, selon des ONG.



| AFP

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