Cameroun - Lutte contre Boko Haram: Une alerte aux Kamikazes est signalée dans la ville de Garoua (Nord)

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 03-Aug-2017 - 19h28   9163                      
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Ville de Garoua Archives
D’après nos confrères du quotidien Le Jour des émissaires de la secte terroriste sont entrés dans la ville au début de cette semaine.

L’alerte à l’entrée des Kamikazes de la secte terroriste Boko Haram à Garoua dans la Région du Nord, est confirmée par le message porté N102 de Victor Tanefo, le Délégué régional de la Sûreté nationale. Rendu public le 1er août 2017 dans ledit message, le Délégué recommande à tous ses collaborateurs chefs d’unités d’être plus vigilants. Il demande par ailleurs qu’une fouille au corps systématique soit instituée aux barrages mixtes. Il les demande aussi et surtout de collecter le renseignement prévisionnel dans les agglomérations et les «lieux criminogènes». En fait comme le rapporte l’édition du 3 août 2017 du quotidien Le Jour, cinq Kamikazes de la secte terroriste Boko Haram ont réussi à entrer dans la ville de Garoua ou dans sa périphérie au début de cette semaine. L’information a vite fait de se répandre dans la localité.

Même si l’alerte aux Kamikazes est l’actualité de l’heure à Garoua et que les réunions dans ce sens se multiplient dans les bureaux des autorités locales, le journal note qu’elle n’a pas réussi à faire modifier les habitudes des habitants de cette ville. «Les populations ont vaqué paisiblement à leurs occupations. S’il y a eu un renforcement de la sécurité il n’a guère été remarqué. Au checkpoint de Mberi à l’entrée bord de la ville, les policiers et gendarmes contrôlaient les pièces d’identité des passagers. Ils traquaient surtout les commerçants en transit pour le Nigéria ou l’Extrême-Nord à la recherche de quelques petits motifs à leur imputer pour leur arracher quelques billets», raconte le quotidien.  

D’après des sources, la secte terroriste a adopté aujourd’hui un nouveau mode opératoire. Un mode qui est favorable avec le retour des grandes pluies. Surtout que comme le précise Le Jour les opérations militaires sont à l’arrêt depuis le mois d’avril 2017.

 

    

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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