Cameroun - Lutte contre le Coronavirus: La militante anti-françafrique, Nathalie Yamb, invite les gouvernements africains à investir dans la recherche et le développement

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 04-May-2020 - 13h38   2684                      
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Nathalie Yamb lors de son interview sur Vox Africa capture d'écran
C’est la substance d’un tweet rédigé par cette dernière et publié  ce lundi 4 mai 2020 sur le réseau social Twitter.

En occident, les scientifiques multiplient les recherches et les tests pour essayer de trouver un vaccin contre le coronavirus. Cependant selon des informations relayées par la chaine d’informations en continu France 24, dans l’un de ses journaux diffusés dans la journée du 3 mai 2020, il faudra encore attendre au moins 12 mois, avant qu’un véritable remède contre le virus ne soit élaboré.

Face à ces incertitudes, certains pays africains se démènent pour trouver une solution locale contre la maladie. C’est notamment le cas de Madagascar et son Covid-Organics, ainsi que le Cameroun avec la solution miracle de Monseigneur Kleda, archevêque de Douala. Les solutions africaines contre ce virus venu de l’étranger n’ont pas encore trouvé grâce auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui déconseille instamment l’administration desdits médicaments aux patients infectés par le Covid-19.

Mais les recommandations de l’OMS sonnent creux aux oreilles de Nathalie Yamb, la militante suisso-camerounaise, membre du parti d’opposition LIDER (Liberté et démocratie pour la République) fondé par Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien ministre de l’Economie de Laurent Gbagbo. Pour cette dernière, le salut de l’Afrique face à cette pandémie repose sur la réappropriation des pratiques médicinales ancestrales et traditionnelles. Il suffit juste d’investir dans la recherche et le développement, explique-t-elle.

«Au Cameroun, il y a un arbre que les Bassa’a appellent Kokmot, dont l’écorce est un remède puissant contre le palu, mais également le diabète, l’hyperglycémie etc. L’Afrique regorge de ressources médicinales traditionnelles. Investissons dans la recherche et le développement».

Auteur:
Claude Paul TJEG
 @T_B_D
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