Alors que le coronavirus refait surface et se montre très virulent, Monseigneur Samuel Kleda, qui jurait l’avoir vaincu il y a plusieurs mois, en reparle. L’archevêque de Douala s’est exprimé sur le sujet lors d’un point de presse tenu à Yaoundé le 23 Février 2021. «On constate quand même qu’il y a une légère reprise des infections au coronavirus. La première chose à dire c’est que tous les Camerounais puissent respecter les mesures barrières pour éviter de contaminer et de se faire contaminer», a-t-il réagi au micro du Poste National de la CRTV.
Le prêtre naturopathe a fait savoir que ses médicaments, l’Elixir Covid et Adsak Covid, restent à la disposition des patients. «Dans la plupart des formations sanitaires le produit est disponible. Si vous prenez le produit dans le cadre de nos formations sanitaires, on vous le donne gratuitement», a-t-il martelé. Concernant ceux qui utilisent son nom dans les réseaux sociaux pour arnaquer les personnalités de la République, le prélat a décliné sa responsabilité et mis en garde contre les agissements d’escrocs. «Je ne me reconnais pas là-dedans. Si je donne le produit gratuitement, comment d’un autre côté je me mets sur les réseaux sociaux pour dire «envoyez-moi de l’argent ?» Ce sont des arnaques que je dénonce d’ailleurs. Je n’agis pas de cette manière-là», se défend Samuel Kleda.
Le 5 Juin 2020, iI présentait officiellement son protocole de traitement à la presse à Douala. La première composante est Elixir Covid, qui a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé «Mafura», un arbre de la savane présent dans le septentrion, notamment dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua et très usité en pharmacopée traditionnelle. La deuxième solution, Adsak Covid, est élaborée autour d’une variété de l’Aloe Vera.
Courant Mai 2020, Monseigneur Kleda déclarait que 1 200 personnes avaient déjà reçu son traitement. «Du coup, les symptômes ont disparu et je dirai que ces gens sont guéris. Toutes les personnes qui ont reçu le traitement, nous n’enregistrons aucun décès. Vous pouvez voir les chiffres et contacter les personnes qui ont reçu le traitement», affirmait le prélat.