Mathieu M. N, un gendarme, a été mis aux arrêts le 5 novembre 2019, rapporte le quotidien Le Jour dans son édition du 12 novembre 2019. Selon notre confrère, ce fonctionnaire de la gendarmerie «est arrivé à l’établissement le 5 novembre dernier en compagnie de sa fille inscrite en classe de terminale au lycée bilingue de Bonassama. Selon le règlement dans cet établissement, chaque élève qui arrive en retard est obligé de laisser son sac auprès d’un responsable. Une fois que cela est fait, l’élève franchit le portail en courant jusqu’à récupérer son sac avant d’entrer en classe en course».
«La jeune fille voulait s’exécuter lorsque son père s’en est pris au personnel enseignant en signifiant qu’étant gendarme, il ne peut pas accepter que sa fille soit ainsi traitée. Dans sa colère, il a bousculé d’abord un responsable avant de forcer le passage. Désirée M. qui a voulu s’interposer a reçu une gifle avant de s’écrouler», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Le lycée bilingue de Bonassama a déposé une plainte contre ce fonctionnaire de la gendarmerie actuellement en garde à vue dans une unité de gendarmerie de la ville de Douala. L’époux du censeur violenté a également déposé une plainte. C’est en principe ce 12 novembre 2019 que les plaignants ont été entendus à l’Etat-major de la gendarmerie territoriale de Douala.
Le censeur a repris du service après quelques jours d’observation médicale. D’après des informations recueillies par Le Jour, «l’identification de ce gendarme a permis aux autorités administratives de mettre la main sur une note signée depuis trois mois par sa hiérarchie. Depuis cette date, le gendarme a été affecté à Darak dans l’Extrême-Nord, il n’est jamais allé prendre service. Avant son affectation, il était en service à la brigade de gendarmerie de Bonambabe dans l’arrondissement de Douala 4ème».