Cameroun - Malaise: 74 ex-employés de la défunte société de transport urbain Le bus manifestent à Yaoundé

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Sep-2017 - 12h21   6805                      
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Grève des employés de Le Bus Image amateur
Ils réclament 15 mois de salaires impayés correspondant au montant de 835 490 528 millions de FCFA.

Le quotidien Mutations édition du 7 septembre 2017 rapporte que, 74 ex-employés de la défunte société de transport urbain de masse Le bus ont observé un mouvement d’humeur, le 6 septembre dernier devant le Ministère des Finances (MINFI). Ils réclament l’apurement de leurs droits sociaux d’un montant de 835 490 528 millions de FCFA. «Le Gouvernement ne peut pas se dédire. Nous utilisons cette formule parce que le 11 août dernier le Premier Ministre, chef du Gouvernement a prescrit dans une correspondance adressée au Ministre des Finances de débloquer la somme de 835 490 528 FCFA au titre de l’apurement de nos droits sociaux. Chose qui n’a pas été faite jusqu’ici» a déclaré au journal, Thierry Tzeuton le porte-parole des ex-employés grévistes.       

Suite au mouvement d’humeur, les délégués des ex-employés de la société Le Bus ont tenu une réunion avec le Secrétaire général (SG) du MINFI dans ses services. Le SG du Ministère du Travail et de la sécurité sociale (MINTSS) et le Sous-préfet de Yaoundé III ont aussi été conviés à ladite réunion. Au terme des assises l’autorité administrative a dit aux grévistes «vous devez suspendre votre manifestation. Car vos dossiers sont en cours de traitement. Nous vous recontacterons vendredi prochain». Ces propos du Sous-préfet ont suffi à calmer les ex-employés de la société Le Bus, rapporte Mutations. Pour rappel la société de transport urbain Le Bus a desservi dans la capitale juste après la disparition de la Société des transports urbains du Cameroun (SOTUC).

Il faut savoir ces ex-employés ne sont pas les seuls à faire des réclamations à l’Etat en ce moment. Ceux du chantier naval aussi demandent à l’Etat le paiement de leurs droits sociaux.     

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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