Après avoir fait un sit-in le 4 juillet 2017 devant le Ministère des Transports (Mintransport) à Yaoundé dans la Région du Centre, les ex-employés du chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) ont pris part à la réunion tripartite initiée par Edgar Alain Mebe Ngo’o le chef du département ministériel suscité. L’assise de mardi dernier a permis d’apprendre un certain nombre de points sur la situation. Ladite assise a eu lieu dans la salle de conférence du Mintransport en présence des plaignants venus de Douala dans la Région du Littoral, les responsables du Cnic et les responsables d’autres administrations. Il est donc ressorti des échanges, que certains ex-temporaires du Cnic ont reçu de l’argent et d’autres pas. Le quotidien Le Jour édition du 13 juillet 2017 qui suit de près cette affaire, rapporte que «certains estiment qu’ils n’ont jamais perçu les montants indiqués dans les documents du Cnic».
La plupart de ceux qui ont été payés pensent qu’ils n’ont pas perçu le montant correspondant. Pour eux la base sur laquelle les indemnités ont été calculées est fausse. Edgar Alain Mebe Ngo’o qui présidait la rencontre a dû la suspendre. Il a proposé que cette affaire soit d’abord gérée au Ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss). Les responsables du Cnic et du Mintss ont pour leur part rappelé qu’un consensus avait été trouvé en 2011 quant au calcul des indemnités. Une affirmation que n’ont pas acceptée les anciens temporaires de l’entreprise.
Pour rappel ces anciens employés revendiquent leurs droits sociaux. Ils ont été licenciés en 2010, il y a sept années aujourd’hui.