Cameroun – Manifestations anti-Biya à Paris: Jeune Afrique évoque des multiples couacs observés lors du voyage du président de la République en France et qui font penser à un complot ourdi contre Paul Biya par son entourage

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 25-Nov-2019 - 14h26   7082                      
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Manifestation devant l'hôtel Le Meurice capture d'écran
Le magazine Jeune Afrique a recensé de nombreux couacs dans l’organisation du voyage de Paul et Chantal Biya à Paris pour assister au Forum de Paris sur la Paix qui s’est déroulé du 11 au 13 novembre 2019.

Les manifestations violentes orchestrées par la Brigade Anti-sardinards lors du séjour du président de la République en France dans le cadre du Forum de Paris pour la paix, l’ont-elles été avec la complicité des collaborateurs directs de Paul Biya lors de ce voyage? Ceux qui ont été chargés de l’organisation du voyage du couple présidentiel en France ont-ils tout fait pour que ce dernier se fasse copieusement hué par les opposants au régime de Biya regroupés au sein de la Brigade anti-sardinards? Ces questions, bien qu’elles trahissent une relative subjectivité peuvent tout de même être enrobées d’un manteau de légitimité au regard des nombreux impairs dont se sont rendus coupables les organisateurs de ce voyage présidentiel.

 

En effet dans son édition en kiosque ce lundi 25 novembre, le magazine panafricain Jeune Afrique a recensé de nombreux couacs qui semblent étayer la thèse d’une machination orchestrée par l’entourage de Paul Biya «Le 10 novembre, peu après l’atterrissage de Paul Biya au Bourget ( près de Paris), ses partisans ont été tenus éloignés par les services présidentiels camerounais, pour des raisons de sécurité. Puis son véhicule a été temporairement bloqué à l’étape du déminage, l’ambassade ayant «oublié» de de communiquer son numéro d’immatriculation. Les memes diplomates ont indiqué à la police française que Biya résiderait à l’hôtel Crillon , alors qu’il avait choisi Le Meurice. Appelés en renfort afin d’aider les gardes du corps camerounais attaqués par des activistes anti-Biya, les CRS français se sont donc dirigés vers le Crillon», a indiqué le journal fondé par Bechir Ben Yahmed.

 

 

Auteur:
Claude Paul TJEG
 @T_B_D
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