Pour trouver des solutions aux problèmes que le marché boursier rencontre dans le domaine de la communication, un magazine a vu le jour. Il a été présenté à Douala le 21 avril 2021. Le magazine «Patrimonia» devra permettre une meilleure visibilité de la bourse des valeurs mobilières.

D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 28 avril 2021, après les malentendus qui ont plombé l’action de  la fusion de la Douala Stock Exchange (DES) avec la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) au grand désarroi des Etats, investisseurs, entreprises et opérateurs économiques; le marché boursier redécolle avec davantage de mouvements du côté de la BVMAC. C’est ce redécollage qui favorise la mise sur pied du magazine, «Patrimonia». Ce dernier met le cap sur l’information et la vulgarisation de la bourse.

Pour le porteur de cette initiative, Christian Ngalle, «il s'agit d'attirer les Etats et investisseurs, malgré la maigre offre des titres (jusque-là seules quatre sociétés et une dizaine de lignes obligataires cotées à la BVMAC) et l'irrégularité des émissions sur le marché primaire, convaincre les entreprises à entrer en en bourse», peut-on lire dans les colonnes du journal.

«Patrimonia» «est appelé à accompagner cette dynamique d’accélération de la cotation des entreprises de plus en plus courtisées par la BVMAC, la bourse devant être, selon le mot de son directeur général, Jean Claude Ngbwa, un moyen essentiel de financement et de pérennisation des entreprises et du développement des économies de l'Afrique centrale», note le reporter.

Ce magazine «mènera ainsi des actions pour que le public s'approprie la culture des opérations en bourse, non seulement au travers de ses colonnes, mais aussi par la diffusion de microprogrammes télévisés de séances de cotations en bourse, avec un accent sur les activités du marché boursier de la CEMAC, ses textes réglementaires, ses acteurs et leurs activités, le lexique boursier pour un meilleur éclairage sur la BVMAC, instrument de développement de la sous-région, entre autres», lit-on.

Wilfried ONDOA