Cameroun - Marche réprimée du MRC: 21 personnes remises en liberté

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 15-Feb-2019 - 12h59   6716                      
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Manif MRC - 26/01/2019 Facebook
131 manifestants inculpés dont 18 femmes, sont les chiffres consolidés après le passage des personnes arrêtées depuis plus de deux semaines dans le cadre des marches blanches organisées le 26 janvier 2019 par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) malgré l’interdiction des autorités administratives.

L’on est désormais fixé sur le nombre de personnes inculpées par le parquet du Tribunal militaire de Yaoundé à cause des manifestations organisées le samedi 26 janvier 2019 par le MRC, parti politique d’opposition.

Après une séance de travail hier jeudi 14 février, entre le Commissaire du gouvernement près du Tribunal militaire de Yaoundé et le collectif des avocats constitués pour défendre les droits des personnes interpellées, « les chiffres consolidés font état de 131 personnes inculpées dont 18 femmes et 20 personnes remises en liberté » explique Maitre Emmanuel Simh, vice-président du MRC.

 Sur les 131 personnes qui seront jugées, 124 se trouvent dans des conditions de détention difficiles à la prison centrale de Kondengui alors que les leaders Valsero, Penda Ekoko, Eric Kingue, Albert Dzongang, Célestin Djamen, le professeur Alain Fogue et le président Maurice Kamto, au nombre de sept, sont incarcérés à la prison principale de Kondengui » ajoute Maitre Emmanuel Simh qui précise que les négociations sont en cours pour obtenir dans l’urgence la libération des étudiants qui doivent aller composer et des personnes âgées.

Sur les 151 personnes amenées au Tribunal militaire de Yaoundé et qui sont passées devant le Commissaire du gouvernement entre le mardi 12 et le jeudi 14 février 2019, « 20 personnes ont été remises en liberté. Certains ont payé des cautions et les autres ont présenté des garants » explique Maitre Emmanuel Simh.

Après cette étape d’inculpation, Maurice Kamto et cie attendent d’être fixées sur la date du début de leur procès pour des faits d’hostilité contre la partie, insurrection, offense au chef de l’Etat, etc. Certains de ces charges sont passibles de la peine de mort.

Notons que le procès de la première vague de 13 manifestants inculpés a commencé le 1er février 2019. A l’issue de la première audience, l’affaire a été renvoyée au 15 mars 2019.

Auteur:
Adeline ATANGANA
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