Grièvement blessée à Douala pendant la « marche blanche » organisée le 26 janvier 2019 par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) malgré l’interdiction des autorités administratives, Michèle Ndocki se cachait parce que « j’ai peur pour ma sécurité et pour ma santé » avait-elle expliqué dans un entretien diffusé le 05 février 2019 par la chaine de télévision « France 24 ».
« Nous vivons dans une dictature… Lorsque toutes les figures marquantes de la contestation finissent derrière les barreaux, forcement je me dis que mon tour va venir » avait-elle prédit
Après avoir vécu un mois cachée, elle a été arrêtée ce mardi 26 février 2019 dans des circonstances encore non révélées par les autorités camerounaises. Des indiscrétions font croire qu’elle aurait été appréhendée dans la Région du Sud-Ouest en compagnie d’un compagnon, alors que les deux tentaient de regagner le Nigeria voisin.
De toutes les façons, Michèle Ndocki, vice-présidente du MRC, va allonger une liste d’environ 200 personnes : cadres, militants et sympathisants du MRC privés de liberté à cause des manifestations du 26 janvier 2019.
- 13-Feb-2019 - 05h09
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