Cameroun – Marches réprimées: 39 militants du MRC remis en liberté après avoir passé six mois à la prison de Yaounde Kondengui.

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 13-Jul-2019 - 00h18   14634                      
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Discours du MRC - 12/07/2019 Capture d'ecran
«Le combat continue jusqu’à ce que le dernier de nos prisonniers soit libéré» a déclaré dans la soirée de ce vendredi 12 juillet 2019, Tiriane Noah Biloa, la 2e vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, dans une ambiance festive devant le célèbre pénitencier de Yaoundé.

La liberté n’a pas de prix ! Ce vendredi soir devant la prison centrale de Yaoundé, des militants et dirigeants du MRC ont célébré la libération de certains de leurs camarades qui ont passé six mois en détention provisoire dans le célèbre pénitencier.

« Nous avons initié au lendemain de vos arrestations, des démarches pour la libération de tous nos camarades. Et aujourd’hui, même si la joie n’est pas totale, elle est immense parce que 39 personnes libérées, c’est 39 familles qui vont retrouver le sourire dès ce soir » s’est réjoui Tiriane Noah Biloa 2e vice-présidente du MRC. C’est elle qui tient le gouvernail du parti depuis l’incarcération le mois dernier, du 1er vice-président Mamadou Mota…

« Votre libération n’est pas la fin. Le combat que nous avons initié va continuer avec votre renfort. Non pas parce que nous avons faibli, mais parce que avec 39 personnes en plus, c’est un grand coup que nous allons assommer » a-t-elle ajouté souriante.

« Pour ceux de nos camarades qui sont encore détenus, ils doivent comprendre que tout se fait par étape. Donc, eux aussi vont être libérés. C’est d’ailleurs le combat que nous menons. Jusqu’à ce que le dernier de nos prisonniers soit libéré » a assuré le jeune leader, non sans préciser que « le combat continue pour la libération du Cameroun ».

Plusieurs autres sympathisants et militants du MRC, le président national du parti Maurice Kamto et ses leaders alliés demeurent en détention à Yaoundé. Ils avaient été arrêtés pour avoir organisé ou participé à des marches de protestation contre l’avis des autorités.

Auteur:
Adeline ATANGANA
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