Cameroun - Massacres de Ngarbuh: Le Tribunal militaire de Yaoundé convoque les familles des victimes le 18 mars 2021

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 25-Feb-2021 - 10h26   3114                      
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Viral photo said to be of the kids killed in Ngarbuh Facebook
Le procès relatif à cette affaire impliquant trois soldats camerounais s’est ouvert le 18 février 2021, et a été renvoyé pour convocation et comparution des proches et ayants droit des victimes.

La première audience criminelle dans l’affaire Ngarbuh, impliquant trois militaires camerounais accusés d’être à l’origine des massacres ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes dans cette localité du Nord-Ouest, a eu lieu le 18 février 2021 devant le Tribunal militaire de Yaoundé.

Le quotidien Le Jour qui a couvert ce procès indique dans son édition de ce jeudi 25 février 2021, que l’audience a été reportée au 18 mars 2021, soit dans un mois, pour convocation et comparution des familles des victimes devant le tribunal, mais aussi pour notification aux accusés des griefs qui leur sont reprochés.

Les avocats des victimes, soucieux de la sécurité de leurs clients, travaillent à mobiliser les moyens financiers pour faire voyager ceux-ci à Yaoundé en toute sécurité. Aussi, ils exigent du ministère de la Défense, qu’il adresse des invitations aux représentants des familles de manière formelle.

«Nos clients vivent à plus de 300 km de la ville de Yaoundé où se déroule le procès. Il serait normal que l’Etat mette à leur disposition un fonds d’urgence et des dispositions sécuritaires qui leur permettront de se déplacer dans les conditions adéquates. Cette intervention de l’Etat permettra que la justice se fasse de manière équitable. Dans une autre mesure, l’Etat aurait pu décider dès le départ que cette procédure judiciaire se déroule à Bamenda dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, où la majorité des témoins peuvent facilement se rendre», confie Me Thomas Dissake au tabloïd de Haman Mana.

Il faut préciser que les éléments de forces de défense et de sécurité Nyangono Ze Charles Éric, Baba Guida et Cyrille Sanding comparaissent pour coaction de meurtre, incendie et destruction, violence sur femmes enceintes ou encore violation de consignes.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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