«Nous défendons ce journaliste qui faisait son travail, nous le savons, et qui est détenu dans des conditions que nous n’acceptons pas. Nous n’avons pas cessé de multiplier les interventions auprès des autorités camerounaises, nous allons encore le faire ces prochaines heures, car nous souhaitons effectivement sa libération», a déclaré sur l’antenne de RFI, Jean-Marc Ayrault.
Et le ministre français des Affaires étrangères a rappelé le soutien du gouvernement aux journalistes exerçants dans des zones difficiles: «Exercer le métier de journaliste dans des zones de conflit comme celle-là - il s’agit de menaces de Boko Haram dont les Camerounais sont victimes -, il faut s’en souvenir, c’est un travail extrêmement difficile. Donc je veux rappeler le soutien du gouvernement français aux journalistes qui font un travail formidable, ceux de RFI, mais beaucoup d’autres aussi, et parfois au péril de leur vie. Il faut le rappeler sans cesse et à chaque fois qu’un problème de cette nature se passe, nous intervenons. Il ne s’agit pas de le faire de façon spectaculaire. Moi, mon objectif, c’est d’aider cette personne et d’être efficace».
Cette déclaration du ministre Jean-Marc Ayrault intervient alors que ce mercredi, au Cameroun, les juges devront se pencher pour la neuvième fois sur le cas d’Ahmed Abba. La direction de France Médias Monde, et de RFI, souhaite que la prochaine audience soit la dernière, et que la relaxe d’Ahmed Abba soit enfin prononcée.