Il y a eu une rencontre entre les éditeurs de presse du Cameroun et la Cameroon Postal Service (CAMPOST) le 8 mars 2017. Ladite rencontre a porté sur la distribution des journaux qui fait problème depuis la défection prononcée de Messapresse. L’entreprise postale représentée par son Directeur Général (DG), s’est dite prête à se lancer dans cette activité. Un accord de principe a donc de ce fait été arrêté par la Campost et la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (Fedipresse). «Selon les textes, la distribution fait partie de notre rôle. Face à la situation qui prévaut actuellement, Campost est prête à vous accompagner, parce que nous disposons des moyens humains et logistiques pour écouler les journaux sur toute l’étendue du territoire national, même à l’arrière-pays où l’opérateur privé n’était pas présent. Campost a l’obligation de faire informer les Camerounais, nous livrons les marchandises de Jumia, la presse vient s’ajouter, c’est une opportunité dont nous devons profiter», a déclaré le DG de la Campost.

Pour les éditeurs de presse cette rencontre leur a été plutôt bénéfique. Car comme le rapporte le quotidien Le Jour édition dans son édition du 9 mars 2017, la Campost dit vouloir aider les organes de presse «locaux à remonter les recettes, gros problème du secteur». Haman Mana le président de la Fedipresse par ailleurs Directeur de Publication du quotidien Le Jour au cours de la rencontre a déclaré «vous ne pouvez pas être un plan B, mais plutôt un plan A. Nous disposons d’un produit dont la durée est de 24h et au regard des potentialités de votre entreprise, vous avez les moyens techniques, vous êtes la solution».

Une commission a été mise en place. Sa tâche consiste à étudier les contours du partenariat que les deux parties veulent durables.