Marie Françoise Ewolo CRTV
Notre consœur revient à la présentation de ce journal de la mi-journée pour la première fois depuis deux mois.
Elle fait partie des milliers de personnes au Cameroun infectées au COVID-19. Et comme d’autres milliers de personnes, elle a eu la chance de s’en remettre. Marie Françoise Ewolo a repris du service ce 6 juillet 2020, après une longue pause de deux mois, imposée par le virus meurtrier.
Notre consœur a donc renoué avec la présentation du 13h, le grand journal de la mi-journée au poste national de la CRTV, la radio d’Etat. Les auditeurs ont effet renoué avec sa voix à la fois rauque et suave, ainsi que ses citations de début de journal, toujours aussi instructives.
Pendant sa maladie, la journaliste qui avait officié pendant plusieurs années à l’ambassade du Cameroun en Belgique, avait été admise à l’Hôpital Central de Yaoundé, l’un des centres de référence agréés pour le traitement des patients du COVID-19.
C’est de son lit d’hôpital que Marie F. Ewolo avait publié sur les réseaux sociaux, un texte à travers lequel elle partageait son expérience et saluait le travail des personnels
Extrait: «Ici, j’ai découvert des Camerounais merveilleux. Charmants. Le capitaine de l’équipe de prise en charge des malades du Covid-19, le Pr. Eugène SOBNGWUI. Une crème de Monsieur. Je scrute ses visites et espère entendre ses ‘‘Comment tu te sens ce matin’’ qui marquent le début de mes journées. Je les reçois comme le premier cachet de journées qui commencent pour lui au premier champ du coq et se terminent bien des fois après que l’Oiseau de Minerve ait pris son envol. Son sourire est un soleil. Je n’aurai jamais de mots pour lui dire merci. Il y a aussi Jeanne Nicole Tally l’infirmière qui s’occupe de moi au quotidien. Ma force, mon soutien absolu, ma côte. Elle a abandonné les siens et elle-même pour se donner, pour se consacrer à sauver des vies. Et Mme Diane ESSOMBE alors, My LADY comme je l’appelle. Avec ses plats 5 étoiles. Livrés tous les jours, en temps et en heure. Et que dire de toute l’équipe mobilisée au front de guerre ici. Que le Seigneur me donne de pouvoir les serrer bientôt contre mon cœur, l’une et l’un après l’autre. Pour leur dire Merci».
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