Cameroun - Meeting interdit du SDF: Selon Me Moustapha Gwana, Conseiller juridique du parti politique de John Fru Ndi, la réaction des autorités montre que la peur a changé de camp

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Oct-2017 - 12h19   8891                      
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Me Moustapha Gwana, conseiller juridique du SDF Le Jour
Celui qui dit avoir marché de Bépanda ambiance à Omnisport samedi dernier, souligne que le Cameroun n’appartient pas à quelqu’un ni à une minorité.

C’est l’actualité politique qui alimente les conversations au sein des partis politiques présentement au Cameroun. La marche de solidarité du Social democratic front (SDF) autorisée puis interdite par le Sous-préfet de Douala 1er. L’évènement devant se tenir samedi dernier, la ville de Douala dans la Région du Littoral qui devait l’abriter a plutôt été fortement militarisée. Jean-Michel Nintcheu président régional du SDF par ailleurs organisateur de la marche a été placé en résidence surveillée. Tirant les leçons de ce qui s’est passé, Me Moustapha Gwana Conseiller juridique du parti note que la réaction des autorités publiques montre tout simplement que la peur a changé de camp.

«Ils nous ont empêché de pouvoir jouir d’un droit qui nous ait constitutionnellement reconnu. Ce qui est en train de se produire. C’est toujours une marche. Nous sommes là dans une servitude volontaire. Donc ce qui se passe est également la résultante de la volonté du peuple camerounais. D’une certaine manière, le peuple a accepté de vivre sous l’asservissement. Nous au SDF avons refusé cela et nous sommes heureux de pouvoir même si c’est une minorité, être dans les rues pour manifester notre mécontentement. Que les gens le veuillent ou non c’est une victoire du peuple. Déjà le fait d’avoir pu contraindre ces policiers et gendarmes à passer toute la nuit de vendredi et la journée du samedi 21 octobre à rester là, pour nous c’est une victoire. La peur a changé de camp», déclare Me Moustapha dans les colonnes de notre confrère Le Jour, édition du 23 octobre 2017.

 

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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